Mort des Françaises en Argentine : un suspect maintenu en détention, un homme recherché
La précédente arrestation n'avait rien donné. Le loueur de chevaux de San Lorenzo a été relâché au bout de quelques heures, faute de preuves. En revanche, cette seconde arrestation semble apporter beaucoup plus d'éléments aux autorités : ce suspect "a apparemment participé à une
action concernant l'arme (du crime), probablement son achat ou sa vente" selon une source proche du bureau du juge. Il a également mis les enquêteurs sur la piste d'un homme qui a tenté d'acheter une arme au marché noir dans les jours qui ont précédé le meurtre. Sa détention a donc été prolongée.
Selon des premiers éléments de l'enquête cités par la presse
argentine, l'une des victimes, tuée d'une balle dans le front, a été victime
d'un viol. L'autre victime a elle reçu une balle dans le dos, alors qu'elle tentait d'échapper à son agresseur. "Elle a été atteinte par un coup de feu qui n'a pas été mortel.
Une hémorragie l'a maintenue dans un état d'agonie pendant plusieurs heures" raconte une source judiciaire au quotidien national Clarin.
La justice n'a en revanche aucune idée de ce qui est arrivé aux jeunes femmes entre le 15 juillet - date de leur entrée sur le site de randonnée - et leur assassinat, qui pourrait avoir eu lieu le 26 juillet. "Nous n'avons ni témoignages, ni indices" admet Martin Perez, le juge en charge de l'enquête. "C'est ce laps de temps de dix ou onze jours qui nous occupe dans
l'enquête".
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