Marée noire : Obama appelle Cameron, les garde-côtes mettent la pression sur BP
Les garde-côtes américains n'en peuvent plus, et ils l'écrivent. Dans une lettre publiée samedi par l'administration, l'amiral James Watson donne 48 heures à BP pour "identifier de nouveaux moyens qui pourraient être utilisés pour contenir la fuite". Une demande qui intervient alors que les estimations sur le flot de pétrole qui s'échappe du puits endommagé ont été revues à la hausse cette semaine.
La pression sur le groupe pétrolier britannique BP, considéré comme responsable de cette gigantesque marée noire, s'est considérablement accrue cette semaine. Le président américain Barack Obama s'est dit déterminé " à botter des fesses " .
_ De nombreux responsables appellent par ailleurs BP à ne pas payer de dividendes cette année et à garder les fonds pour indemniser les victimes de la marée noire. L'action BP a chuté de plus de 40% depuis le début de la crise.
Une pression qui inquiète au Royaume-Uni. Aujourd'hui le Premier ministre David Cameron s'est entretenu avec Barack Obama. Le président américain a affirmé que les critiques contre BP ne visaient pas Londres. Selon les britanniques : "le président Obama a dit au Premier ministre son point de vue sans équivoque sur le fait que BP est une société multinationale mondiale et que les frustrations sur la marée noire n'ont rien à voir avec sa nationalité".
Pour le porte-parole de Downing Street, "le Premier ministre a insisté sur l'importance économique de BP pour le Royaume-Uni, les Etats-Unis et d'autres pays. Le président a clairement indiqué qu'il n'avait aucun intérêt à nuire à la valeur de BP ". Les deux hommes se sont mis d'accord pour
affirmer que le groupe pétrolier BP doit tout faire pour stopper la marée noire.
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