Libération des otages retardée selon CICR
Pour l'instant, il n'y a qu'une déclaration de la Croix Rouge qui l'affirme mai la remise des otages de la guérilla des Farc n'aura pas lieu vendredi pour "des raisons de sécurité". C'est ce qu'a annoncé Barbara Hintermann, responsable de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Colombie. La deuxième phase de l'opération ne peut avoir lieu parce que la Croix Rouge n'organise pas d'opération de nuit.
Les trois otages pensaient vivre leurs dernières heures de captivité. Clara Rojas, la collaboratrice d'Ingrid Betancourt, son fils de trois ans et la parlementaire Consuelo Gonzalez devaient quitter la jungle colombienne aujourd'hui. L'opération de libération devait débuter ce soir à 20h30 heure de Paris. C'est ce qu'avait indiqué ce matin Hugo Chavez, qui est a l'origine de cette idée de caravane aérienne.
Le président vénézuélien a précisé que l'unité de libération comprendrait "des hélicoptères", dont "l'un d'eux médicalisé". Ils se rendront dans la ville colombienne de Villavicencio, à 100 km de Bogota. Les hélicoptères devaient se diriger ensuite vers le point de remise en liberté des otages, qui sera décidé par les Farc et tenu secret, puis repartir vers Villavicencio ou directement vers le Venezuela.
L'initiative est soutenue par la France et cinq pays latino-américains (Argentine, Bolivie, Brésil, Cuba, Equateur), et supervisée par le Comité international de la Croix-rouge.
_ Mercredi, le président colombien Alvaro Uribe a accepté que cette opération ait lieu, malgré sa brouille avec Hugo Chavez.
C'est la première fois depuis plus de cinq ans que les Farc relâchent de manière unilatérale des otages dits "politiques".
Cette libération "pourrait créer un contexte favorable pour une action immédiate en faveur d'une solution humanitaire pour les otages" et plus particulièrement pour Ingrid Betancourt, selon Nicolas Sarkozy.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.