Les victimes collatérales du 11 septembre dans l'attente d'une loi d'indemnisation
Crises d'asthme, saignements du nez, fièvre, migraines... Près de 25.000 pompiers, policiers, secouristes ou nettoyeurs dépêchés sur le site de Ground Zero le 11 septembre 2001, souffrent des années après de troubles respiratoires, pour avoir inhalé les poussières toxiques, fragments de verre, amiante et autres, émises par la destruction des tours, de blessures ou de stress post-traumatiques.
_ Certains sont tombés malades et ne peuvent littéralement plus travailler. D'autres collègues sont déjà morts de cancers. Même constat chez les habitants des environs.
En mars dernier, environ 10.000 victimes ont porté plainte contre la ville de New-York et conclu un accord de 657,5 millions de dollars avec la ville. Mais, on estime au total le nombre de personnes concernées à près de 50.000.
_ Ces survivants attendent donc beaucoup cette semaine de la décision du Congrès américain.
Les démocrates soutiennent en effet un projet de loi, prévoyant des indemnités fédérales. Alors qu'aujourd'hui, si les policiers ou pompiers, directement employés par la ville ou l'État, sont correctement couverts, les employés de sociétés privées doivent se contenter de moindres indemnités. Beaucoup n'y ont même pas eu le droit pas eu le droit. Jusqu'à présent, seuls les maux déclarés avant fin 2003 ont reçu compensation.
_ Cette réforme soutenue par les démocrates est cependant rejetée en bloc par les républicains, au nom des nécessaires économies budgétaires.
Cécile Quéguiner
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.