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Les rappeurs Jay-Z et Meek Mill veulent réformer le système judiciaire américain

Dans un message posté sur sa page Facebook, Jay-Z explique que l'initiative a été lancée en réaction au parcours judiciaire de Meek Mill.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le rappeur Jay-Z, lors d'un gala, à Los Angeles (Californie, Etats-Unis), le 11 octobre 2018. (FRANK MICELOTTA / PICTUREGROUP / REX / SHUTTERSTOCK / SIPA)

Ils estiment qu'aux Etats-Unis la prison pénalise en particulier les Noirs. Les rappeurs Jay-Z et Meek Mill ont lancé un mouvement pour réclamer une réforme du système judiciaire américain. Ils s'expliquent dans un message posté sur Facebook, mercredi 23 janvier.

Le mouvement, baptisé REFORM Alliance, a pour mission de "faire baisser radicalement le nombre des personnes qui sont placées injustement sous la supervision du système judiciaire, en commençant par le contrôle judiciaire et la mise à l'épreuve".

Jay-Z explique que l'initiative a été lancée en réaction au parcours judiciaire de Meek Mill. Interpellé en 2007 puis condamné pour possession d'armes et de stupéfiants, Meek Mill (Robert Williams de son vrai nom) a effectué six mois de détention avant de bénéficier d'une remise en liberté anticipée, assortie d'un contrôle judiciaire.

"Le contrôle judiciaire est un champ de mines"

Il n'a plus commis de délit depuis, mais ayant violé les termes de son contrôle judiciaire, pour avoir quitté le comté sans autorisation et subi plusieurs contrôles positifs aux stupéfiants, il a été de nouveau placé en détention en novembre 2017. La magistrate qui traite son dossier depuis le début de la procédure l'a ainsi condamné à une peine minimum de deux ans d'emprisonnement. Le rappeur a alors bénéficié d'un élan de sympathie et, après un recours, la Cour suprême de Pennsylvanie, a ordonné sa remise en liberté en avril 2018.

"Ce qui arrive à Meek Mill n'est qu'un exemple de la façon dont notre système pénal enferme et harcèle des centaines de milliers de Noirs chaque jour", avait écrit Jay-Z dans une tribune publié en novembre 2017 dans le New York Times (en anglais)"Au lieu d'être une seconde chance", affirmait-il, "le contrôle judiciaire est un champ de mines, dans lequel le moindre faux pas peut avoir des conséquences plus graves que le délit en lui-même".

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