Les 3 otages des FARC libérés ce vendredi
C'est le président vénézuélien Hugo Chavez qui a exposé hier "les moindres détails" de ce plan d'action en territoire colombien visant à extraire les trois otages et à les emmener au Venezuela. Le président colombien Alvaro Uribe a aussitôt donné son accord à cette mission de récupération, soutenue par la France et cinq pays latino-américains (Argentine, Bolivie, Brésil, Cuba, Equateur).
L'intervention aérienne se déroulera sous l'égide du Comité international de la Croix-rouge (CICR) et les avions vénézuéliens utilisés porteront l'emblème du CICR. Avions et hélicoptères quitteront le sud-ouest du Venezuela vers la ville colombienne de Villavicencio, à quelque 100 km au sud-est de Bogota. De là, les appareils se dirigeront vers le point de remise en liberté des otages, un lieu top secret précisé par les FARC, puis repartiront vers Villavicencio ou directement vers le Venezuela.
"Dès qu'ils seront libérés, nous serons prêts à les acheminer vers la Colombie", a assuré le chef de l'Etat vénézuélien, "afin que Clara Consuelo et Emmanuel soient chez eux pour fêter le Nouvel an".
La libération de Clara Rojas, 44 ans, proche collaboratrice d'Ingrid Betancourt avec qui elle a été enlevée en 2002, de son fils Emmanuel, 3 ans, et de l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, 57 ans, avait été annoncée le 18 décembre par les Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC). C'est la première fois depuis plus de cinq ans que les FARC relâchent de manière unilatérale des otages dits "politiques". Le mouvement rebelle a exigé de remettre ces trois prisonniers aux autorités vénézuéliennes.
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