Le sex-toy "intelligent" qui récoltait des données sur la vie privée de ses utilisateurs
Standard Innovation, le groupe canadien qui a conçu le vibromasseur We-Vibe, a accepté de payer 3,75 millions de dollars de dommages et intérêts (3,53 millions d'euros),
Le vibromasseur était trop curieux. Le fabricant d'un sex-toy électronique va verser plusieurs millions de dollars à certains de ses utilisateurs, après que leurs données personnelles ont été téléchargées sans leur consentement.
Standard Innovation, le groupe canadien qui a conçu le vibromasseur We-Vibe, a accepté de payer 3,75 millions de dollars de dommages et intérêts (3,53 millions d'euros), soit jusqu'à 10 000 dollars pour chaque utilisateur touché, selon des documents judiciaires présentés devant un tribunal américain.
Des données sur l'utilisation du sex-toy
Les plaignants de ce recours collectif, lancé l'an dernier à Chicago (Illinois), estiment que la société a collecté "des données très intimes et sensibles" sur leurs pratiques sexuelles. Comme le détaille le site du Guardian (en anglais), le sex-toy est conçu pour pouvoir être activé à distance via une application. Cette dernière a ainsi pu enregistrer des données sur la température du produit et l'intensité des vibrations, des informations ensuite téléchargées sur des serveurs au Canada.
Standard Innovation a affirmé dans un communiqué être "heureuse d'avoir conclu un accord raisonnable et juste" et a indiqué avoir renforcé la sécurité de l'application en septembre. La société avait présenté cet appareil au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, l'an dernier, le destinant aux couples désireux d'utiliser la technologie pour améliorer leurs expériences sexuelles.
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