L'Alabama vote la loi anti-avortement la plus dure des États-Unis
Aux États-Unis, l'État de l'Alabama a voté mardi 14 mai une loi interdisant l'IVG, même en cas de viol ou d'inceste, avec des peines de prison allant jusqu'à 99 ans pour les médecins pratiquant l'avortement.
25 voix pour, 6 contre. Mardi 14 mai à Montgomery, les sénateurs républicains d'Alabama (États-Unis), des hommes essentiellement, ont voté l'interdiction de l'avortement, à n'importe quel stade de la grossesse, même en cas de viol, même en cas d'inceste, ainsi que des peines de prison allant jusqu'à 99 ans de prison pour les médecins avorteurs. Si le gouverneur de l'État signe cette loi, elle deviendra la plus stricte dans un pays où le droit à l'avortement ne cesse de reculer, à l'image de ces femmes dans le Kentucky obligées de se cacher, de se faire escorter pour avorter.
La Cour suprême en vue
La Géorgie a également interdit l'avortement après six semaines de grossesse, un moment où la plupart des femmes ignorent si elles sont enceintes. Six états ont déjà légiféré. L'objectif assumé est d'aller jusqu'à la Cour suprême pour remettre en question la jurisprudence de 1973 qui autorise l'avortement aux États-Unis. Donald Trump n'est pas contre. Il a nommé deux des neuf juges à la Cour suprême notoirement anti-IVG.
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