J-2 : premiers votes et dernières polémiques
Il l'appelait “Tatie Zeituni”. Zeituni Onyango, 56 ans, demi-soeur du père de Barack Obama, fait un entrée plutôt inattendue dans la campagne électorale américaine... Dans le rôle de la vieille tante que l'on avait pas trop envie d'inviter.
Car “Tatie Zeituni” a un problème. Un problème que les républicains aimeraient bien voir ricocher dans les jambes du candidat démocrate, lancé à toute vapeur dans le sprint final. Zeituni Onyango serait en effet en situation irrégulière aux Etats-Unis, depuis qu'un juge de l'immigration a retoqué son dossier demande d'asile. L'information, de provenance inconnue donc, a été publiée par l'agence Associated press et reprise par quelques médias américains.
Et cerise sur le gâteau, “Tatie Zeituni” a contribué financièrement à la campagne électorale de son neveu : 265 dollars. Ce qui s'avère illégal si elle est bien en situation irrégulière.
Sarah Palin piégée
Barack Obama, qui a affirmé qu'il ne connaissait pas le statut de sa tante, estime que la loi doit s'appliquer à tous de la même façon. Mais son staff précise que cette information n'est pas confirmée. Ce qui n'a pas empêché l'équipe de campagne démocrate de rendre ses 265 dollars à “Tatie Zeituni”.
Mais les républicains connaissent aussi des heures tragi-comiques en cette fin de campagne. La candidate à la vice-présidente, Sarah Palin, s'est en effet fait piéger au téléphone par des humorites québécois, qui se sont fait passer pour... Nicolas Sarkozy !
La gouverneure de l'Alaska est tombé dans le piège, invitant le faux président français à venir chasser avec elle. Les deux humoristes sont rôdés à ce type de gag, puisque c'est eux qui avaient justement piégé Nicolas Sarkozy en se faisant passer pour le premier ministre québécois.
Plus sérieusement, au delà des ultimes manoeuvres politiques, la lourde machinerie électorale américaine a commencé à se mettre en route. Les inscriptions sur les listes électorales ont été particulièrement massives. Et compte-tenu de cette affluence attendue, républicains comme démocrates craignent que la mésaventure du recomptage des voix en Floride ne se reproduise. Ils ont donc encouragé leurs partisans à voter de façon anticipée. Si bien que plus d'un tiers des électeur aura déjà voté mardi.
Grégoire Lecalot, avec agences
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