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Imelme Umana, première femme noire à la tête de la célèbre «Harvard Law Review»
La «Harvard Law Review» annonçait fin janvier 2017 qu'elle avait élu à sa tête Imelme Umana. En 130 ans, c'est la première fois qu'une femme noire est appelée à diriger la parution de renommée internationale. Il faut remonter à 1990 pour retrouver un précédent tout aussi historique... Il s'appelait alors Barack Obama.
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Imelme Umana est entrée dans l'histoire du droit américain en devenant la première femme noire à présider la prestigieuse revue étudiante de la faculté de droit, la Harvard Law Review (HLR). La jeune Américaine, née de parents nigérians, obtiendra son diplôme de droit en 2018.
La juriste s'intéresse tout particulièrement à la façon dont les stéréotypes visant les femmes noires sont repris et renforcés par le discours politique aux Etats-Unis.
Congrats to Imelme Umana, HLS '18, on her selection as President of the Harvard Law Review. 1st black woman to serve as President. #Herstory pic.twitter.com/liqu40K4Va
— Harvard BLSA (@HarvardBLSA) January 30, 2017
Dans les pas de Barack Obama
La 131e présidente de la revue fondée en 1887, dont l'élection a été annoncée le 30 janvier 2017, s'inscrit dans les pas d'un illustre prédécesseur. L'ancien président américain Barack Obama, alors étudiant, était devenu en 1990 le premier Afro-Américain à être élu à la tête de la revue. Laquelle a d'ailleurs obtenu du président qu'il lui signe un article publié le 5 janvier 2017, une première pour un chef d'Etat américain en exercice.
.@POTUS is the first sitting U.S. president to write for the Harvard Law Review https://t.co/Nd1sh8JJ1P
— Teen Vogue (@TeenVogue) January 9, 2017
Plus de diveristé
«L’élection d’Imelme en tant que première femme noire à présider la revue est historique», a commenté son prédécesseur Michael L.Zuckerman dans un email cité par The Harvard Crimsom. «Dans un domaine où les femmes et les gens de couleur ont été marginalisés ou sous-représentés par le passé, son élection est une étape importante et encourageante pour enrichir le débat juridique et le rendre plus inclusif.»
Depuis quelques années, la Harvard Law Review, jugée trop conservatrice, tente de diversifier le profil de ses contributeurs et elle a atteint des records en 2016 où les nouveaux rédacteurs ont été sélectionnés: 46% sont des femmes et 41% sont issus des minorités.
Le manque de diversité de la revue est à l'image de la profession. «Seulement 38% des rédacteurs en chef sont des femmes dans le top 50 des facultés de droit et en 2010, seuls 5% des avocats en activité étaient des Noirs», faisait remarquer The Harvard Crimson en notant qu'il avait fallu attendre 2017 pour qu'une femme prenne la tête de la HLR.
En tant que présidente de la revue, Imelme Umana dirigera une équipe de plus de 90 rédacteurs. HLR, une référence internationale, est publiée chaque mois de novembre à juin. Chacun de ses volumes compte 2.500 pages.
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