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Françaises tuées en Argentine : de nouveaux éléments contre les suspects interpellés

L'étau se resserre autour des sept suspects arrêtés pour le meurtre des deux étudiantes françaises fin juillet en Argentine : la justice vient d'annoncer que l'arme saisie était bien celle qui avait tué les deux jeunes femmes. Par ailleurs, l'agression a pu être localisée et datée après examen de l'appareil photo trouvé en possession de l'une des personnes arrêtées.
Article rédigé par franceinfo
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L'arme a été saisie samedi dans la maison d'un voisin de l'un des suspects. Cette carabine de calibre 22 qui a bien servi à tuer les deux jeunes touristes, révèle aujourd'hui la justice argentine. "Le résultat des analyses sur l'arme saisie aux personnes arrêtées est
positif" indique un porte-parole de la justice de la province de Salta. Les enquêteurs sont donc en possession de l'arme du crime.

Reste une question essentielle : qui a tiré les coups de feu mortels ? Aucun suspect n'a reconnu être l'auteur des tirs. Deux hommes, qui ont admis avoir frappé et agressé sexuellement les deux victimes, accusent un autre homme, Daniel Octavio Vilte Lasi, d'avoir tiré les coups de feu mortels.

La seule femme interpellée, Maria Fernanda fait elle peser beaucoup de doutes sur son petit ami, Gustavo Lasi. Elle a appris aux policiers que ce dernier avait demandé à son père de cacher l'arme du crime. Elle accuse également son compagnon de lui avoir offert le téléphone portable et l'appareil photo de l'une des victimes.

La dernière photo prise au moment de l'agression

C'est d'ailleurs en utilisant ce portable que la jeune femme a attiré l'attention des policiers, qui ont ensuite remonté la piste des agresseurs. Quant à l'appareil photo, il a lui aussi été d'une grande utilité aux enquêteurs, car les photos prises par les Françaises n'avaient pas été effacées : "la dernière photo prise avec l'appareil a été prise du sol probablement lorsque l'appareil est tombé par terre" au début de l'agression, selon une source proche de l'enquête. Ce qui permet de dire que les jeunes femmes ont été attaquées le 15 juillet, peu avant 19h, soit le jour même de leur arrivée sur le site de randonnée.
_ La première estimation des médecins légistes - qui dataient la mort des jeunes femmes autour du 26 juillet - est donc définitivement abandonnée.

Les corps des deux Françaises ont été rapatriés ce matin.

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