États-Unis : des policiers interdits d’un quartier de Seattle
Depuis quelques heures, vendredi 12 juin, la situation dans un quartier de Seattle (État de Washington, États-Unis) attire l’attention. Les policiers ont été forcés de le quitter, une partie de la population revendiquant une zone autonome.
Il écrit “zone sans police”. Il y a comme un parfum révolutionnaire dans ce petit bout d’Amérique d’habitude si rangé à la loi et l’ordre. Ici, il y a des barricades, des discours enflammés, de l’art de rue en plein carrefour… Bienvenue dans la zone autonome de Capitol Hill, à Seattle (État de Washington, États-Unis), sur la côte pacifique. Un lieu contestataire qui s’est formé autour d’un symbole : le commissariat du quartier, évacué il y a quatre jours après des manifestations. L’hôtel de ville a aussi été investi pour des assemblées générales. Les participants, qui n’ont pas vraiment de leaders, assurent vouloir être pacifiques.
Donald Trump ulcéré
Les autonomes de Seattle ont leurs propres infirmiers lors des manifestations. Quelques gardes armés ont été rapportés. Le port d’arme est légal, mais la police a rappelé qu’ils n’avaient aucune autorité officielle. Un autre service d’ordre surveille le commissariat pour éviter les débordements. Une situation qui a ulcéré Donald Trump, qualifiant les habitants de terroristes. Mais le gouverneur comme la maire de Seattle, tous deux démocrates, ont rejeté l’appel du président, d’autant que la zone autonome ne fait que quelques pâtés de maisons. La tension retombée à Seattle, les policiers ont été autorisés à venir inspecter leur commissariat.
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