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Cleveland: le procureur envisage de requérir la peine de mort contre Castro

Le procureur estime qu'il a commis un meurtre en interrompant des grossesses et prévenu qu'il pourrait requérir la peine de mort contre l'inculpé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Ariel Castro, 52 ans, a été inculpé a été inculpé pour "enlèvements et viols", mercredi 8 mai,2013. (REUTERS )

Ariel Castro risque-t-il la peine de mort ? Un procureur américain a estimé jeudi 9 mai que l'inculpé pour la séquestration et le viol de trois jeunes femmes pendant dix ans dans l'Ohio, a commis un meurtre en interrompant des grossesses et prévenu qu'il pourrait requérir la peine de mort.

"Le comté va requérir des charges pour chaque acte d'agression sexuelle et de tentative de meurtre, et pour chaque acte de meurtre aggravé qu'il a commis en interrompant des grossesses", a déclaré Timothy McGinty, le procureur du comté de Cuyahoga, dont fait partie Cleveland où ont eu lieu les faits. "Mon bureau va aussi lancer une procédure pour évaluer la possibilité de rechercher des accusations passibles de la peine de mort", a également indiqué le procureur. Il a rappelé que les lois de l'Ohio prévoient la peine de mort "pour les criminels les plus pervers".

"Chambre des tortures"

 

Un peu plus tôt dans la journée, Ariel Castro, chauffeur de bus de 52 ans, a brièvement comparu menotté dans un tribunal de Cleveland. Il a été inculpé mercredi de viols et de quatre séquestrations: celle d'Amanda Berry et de sa fille de six ans née en captivité, de Gina DeJesus et de Michelle Knight, toutes libérées lundi soir grâce à l'aide d'un voisin.

Le procureur McGinty a précisé que les enquêteurs continuaient à interroger les victimes et à examiner la maison de l'horreur où elles étaient retenues, et qu'à l'issue de cette enquête il s'attendait à ce que des charges encore aggravées soient requises. Le magistrat a relevé que la demeure de ce quartier ouvrier de Cleveland était une véritable "chambre des tortures et une prison personnelle au coeur de notre ville", soulignant que les violences subies par les victimes "dépassaient l'entendement". 

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