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Des bruits entendus sur la zone de recherche des boîtes noires de l'Airbus Rio-Paris

Les boîtes noires de l'Airbus A330 d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique le 1er juin avec 228 personnes à bord auraient été "repérées". C’est une information révélée par le journal le Monde ce matin sur son site internet. Une information démentie par le Bureau enquête et analyses (BEA) qui indique vérifier pour le moment "tous les bruits"...
Article rédigé par franceinfo
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Le " signal très faible " émis par les balises de ces boîtes a été capté par les bâtiments de la Marine française et le sous-marin de poche Nautile de l'Ifremer a plongé pour tenter de les localiser, écrit le Monde.fr. "Les recherches sont rendues difficiles par un relief sous-marin très tourmenté dont les fonds avoisinent les 5.000 mètres de profondeur ", indique encore le quotidien.

Une information non confirmée par le BEA, organisme chargé de mener les enquêtes techniques pour déterminer les causes de l'accident d'avion. "A ce jour, les enregistreurs de vol n'ont pas été localisés", a affirmé la porte-parole du bureau enquête et analyses, indiquant que " les équipes de recherche vérifient tous les bruits " qui sont captés.

Car ces bruits ne proviennent pas forcément des balises des boîtes noires* de l'appareil. " Repérer les boîtes noires signifie les localiser ", or elles ne le sont pas, a insisté le BEA, qui "communiquera aussitôt qu'il aura confirmation d'une information précise".

L'Airbus A330, qui assurait le vol AF447 entre Rio et Paris, s'est abîmé dans l'Atlantique le 1er juin, faisant 228 morts, dont 72 français. Aucune hypothèse officielle n'a pu encore être avancée sur les causes de la catastrophe.

  • Les boîtes noires des avions émettent sous l'eau un signal (1 bip/seconde à 37,5 kHz) pendant au moins 30 jours, qui facilite leur localisation. Elles aident à mieux comprendre les circonstances et les causes d'un accident.

    Cécile Mimaut, avec agences

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