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Croissance : chacun sa stratégie

Alors que George W. Bush annonce un vaste plan de relance de l’économie en aidant les ménages, Nicolas Sarkozy a réitéré ce matin ses propositions d’aide aux entreprises. L’Elysée maintient ses prévisions optimistes de croissance à 2,25%.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©Jim Young/ Reuters.)

Le président George Bush a proposé ce soir un plan de relance équivalent à environ 1% du PIB des Etats-Unis pour soutenir l'économie américaine. Une économie très fortement ébranlée par la crise des subprimes: l’éclatement de la bulle immobilière et la crise du crédit. Même si son plan prévoit des incitations fiscales pour les entreprises, il est tout de même très fortement axé sur l’aide aux particuliers. Les ménages américains bénéficieraient ainsi de 145 milliards de dollars de réduction d’impôts. Le plan prévoit notamment des incitations fiscales pour encourager les investissements et des allégements d'impôts "directs et rapides" pour les particuliers pouvant aller jusqu’à 800 dollars par personne. "Notre économie a une base solide mais (...) certains secteurs suscitent de réelles inquiétudes", a-t-il dit dans un discours prononcé à la Maison blanche. "Mes conseillers et de nombreux autres experts s'attendent à ce que notre économie continue à croître au cours de l'année qui vient mais à un rythme moindre que celui que nous avons connu ces dernières années", a-t-il ajouté.

Côté français, l'exécutif a choisi une autre stratégie que celle des aides aux particuliers. Aujourd’hui encore, sans attendre les annonces de George Bush, le chef de l’Etat a réitéré ce matin lors d’une visite de terrain à Sens ses propositions pour doper la croissance. Pour Nicolas Sarkozy, cette dynamique passe toujours par la défiscalisation des heures supplémentaires, ainsi que des réductions d’impôts pour les entreprises de moins de 50 salariés.

Cependant, il a plaidé pour une "concertation étroite" et "discrète" de la communauté internationale face à la "grande incertitude" sur l'évolution de l'économie mondiale en 2008, lors de ses vœux au corps diplomatique.

Anne-Laure Barral

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