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Colombie : Ingrid Betancourt renonce pour l'instant à la politique

L'ex-otage des Farc a écarté toute nouvelle participation à la vie politique de son pays et évoqué des {"menaces précises"}, l'empêchant pour l'instant d'y retourner.
Article rédigé par franceinfo
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"Je n'ai pas la moindre intention de refaire de la politique en Colombie", a déclaré Ingrid Betancourt à la radio colombienne Caracol depuis New York. Cette décision, l'ancienne otage l'a prise dès sa libération. Et bien que son "rêve" soit de retourner en Colombie, il y a pour l'instant "des problèmes de sécurité", qui l'empêchent de s'y rendre. L'ancienne candidate écologiste à l'élection présidentielle colombienne a toutefois précisé qu'il existait d'"autres moyens" d'aider son pays.

Interrogée sur l'existence de menaces "précises", elle a répondu par l'affirmative. "C'est un sujet très délicat pour ma famille. Les enfants et ma mère sont très inquiets", a ajouté Ingrid Betancourt en rappelant que pour la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie, le groupe de 15 otages libérés le 2 juillet dont elle faisait partie était un "objectif militaire".

Au cours d'un dîner à New York avec Alvaro Uribe, Ingrid Betancourt a évoqué ses "compagnons (encore) otages, un sujet fondamental qui reste une obsession prioritaire", pour elle. "J'ai vu un président très bien disposé et ouvert à la recherche de solutions, aux contacts avec la guérilla et aux avancées dans ce domaine", a-t-elle ajouté, précisant que "si la guérilla n'ouvre pas un espace de dialogue, cela restera un monologue", appelant le nouveau chef des Farc, Alfonso Cano, à rechercher "de nouveaux chemins politiques".

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