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Chavez : une preuve de vie d'Ingrid Betancourt "avant la fin de l'année"

Le président vénézuélien Hugo Chavez en visite éclair en France aujourd’hui n’a pas pu fournir de preuves tangibles de vie d’Ingrid Betancourt. Mais il a assuré de son existence. Il s’est entretenu cet après-midi avec la famille de l’otage et Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par franceinfo
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Hugo Chavez est arrivé les mains vides à l’Elysée aujourd’hui. Malgré les promesses des derniers jours.
Engagé dans une médiation avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) depuis trois mois, le président vénézuélien avait pourtant répété à plusieurs reprises qu'il "espérait pouvoir apporter une preuve tangible" de l’existence de la sénatrice écologiste franco-colombienne. Kidnappée en février 2002, aucune nouvelle n’a été donnée depuis mi-2003 par ses détenteurs.
Il a tout de même assuré le gouvernement français et la famille d’Ingrid Betancourt que les FARC lui avaient promis de fournir "une preuve de vie" de l'otage avant la fin de l’année.

Côté français, on ne cache pas une certaine déception cet après-midi après la rencontre avec Hugo Chavez. "Les promesses sont restées sans effet" a regretté le président de la République, Nicolas Sarkozy.
Côté vénézuélien, on rappelé l’importance de l’avancée des derniers mois. En quête d’une autorité internationale, Hugo Chavez a entamé des négociations avec les FARCS en septembre dernier, mandaté par Alvaro Uribe, le président colombien. Les résultats obtenus sont les meilleurs selon lui depuis cinq ans que les négociations sont au point mort.
Du côté de la famille d’Ingrid Betancourt enfin, on veut rester confiant. On veut croire que les preuves attendues arriveront bien, qu’il ne s’agit que d’une question de temps. Que la situation est compliqué, qu’il faut avoir "un petit peu de patience", déclarait la mère de la franco-colombienne.
"La parole que la guérilla a donnée à Chavez, c'est important. La parole qu'Hugo Chavez a donnée au président Sarkozy, c'est aussi très important", a-t-elle souligné. "Et pour nous c'est très rassurant." La fille d'Ingrid Betancourt reste plus prudente.

La guérilla marxiste, à la tête d’une rébellion en Colombie, demande au gouvernement de son pays l’échange de 45 otages -dont Ingrid Betancourt et trois Américains- contre la libération de 500 des leurs.

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