Cet article date de plus de treize ans.

Barack Obama demande des explications à ses services de renseignements

"C'est totalement inacceptable". Barack Obama est intervenu une nouvelle fois hier pour demander des comptes à ses services de renseignement après l'attentat manqué contre le vol Amsterdam-Detroit, dont l'auteur présumé a séjourné au Yémen pendant le mois de décembre. Des services de renseignements qui savaient, mais qui n’auraient rien dit…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Cela fait deux fois en 24 heures que le président américain s'exprime sur ce sujet depuis Hawaï, où il passe quelques jours de vacances. Et cette fois-ci, le chef de la Maison Blanche hausse le ton. Dans sa ligne de mire, les services de renseignement américains, visiblement toujours incapables, depuis le 11 septembre 2001, de communiquer entre eux.

"Il y a eu un mélange de défaillances humaines et du système qui ont contribué à cette brèche dans la sécurité, potentiellement catastrophique'', a déploré Barack Obama. " Il y avait des éléments d'informations diffusés au sein de la communauté du renseignement qui auraient pu, et auraient dû, être mis en relation'', a-t-il souligné. Et "si ces informations avaient été partagées, et recoupées avec d'autres renseignements, une image plus complète et plus claire du suspect serait apparue''. " Les clignotants auraient donné l'alerte, et le suspect n'aurait jamais pu embarquer sur cet avion partant pour l'Amérique '', a-t-il assuré. "C'est totalement inacceptable", a lancé le président américain.

Inacceptable car en effet, Umar Farouk Abdulmutallab, ce Nigérian de 23 ans qui a tenté de faire sauter le vol 253 de la compagnie Northwest reliant Amsterdam à Detroit le jour de Noël, avait été autorisé à prendre l'avion alors que son père avait alerté des diplomates américains sur la radicalisation de son fils. Un suspect dont les activités passées font désormais l'objet d'une enquête approfondie. Un peu tard…

Cécile Mimaut

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.