Cela ressemble à une scène de science-fiction, qui pourrait devenir banale dans les années à venir. À San Francisco, le week-end du samedi 9 et dimanche 10 avril, une voiture a été arrêtée par la police, car les feux de croisement n'étaient pas allumés. Problème : il n'y avait personne à l'intérieur.
Qui dit nouvelles technologies, dit nouvelles expériences pour des policiers de San Francisco (États-Unis). En arrêtant une voiture, ils ne s'attendaient pas à se trouver face à un véhicule sans chauffeur ni passager. Les voici obligés d'appeler leur supérieur pour savoir qui verbaliser. Des voitures autonomes qui roulent pour des compagnies de VTC, aux États-Unis, c'est déjà le monde de demain. Les constructeurs, mais aussi Apple ou Google ont déjà leur modèle.
En Europe, l'heure est davantage aux véhicules assistés
"En Europe, on est plus sur un système de régulation du trafic, d'amélioration de la qualité de conduite pour les clients, donc l'étape sans conducteur [...] arrivera dans nos voitures, mais pas tout de suite", dit François Roudier, porte-parole de la filière automobile française. En Europe, Français et Allemands mènent encore leurs études. Les véhicules autonomes sont présentés par leur constructeur comme plus sûrs, mais aux technologies lourdes et coûteuses. En Europe, l'heure est davantage aux véhicules assistés pour améliorer la sécurité routière.
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