AF 447 : les recherches se terminent sur un échec
Presque un an après, le crash, le mystère reste entier. La 3ème phase de recherches pour retrouver l'épave de l'Airbus 330 qui effectuait le vol AF 447 Rio-Paris le 1er juin 2009 est terminée. Et les enquêteurs sont toujours bredouilles. L'appareil reste au fond de l'océan Atlantique, et tout particulièrement les boîtes noires, ces enregistreurs qui captent les paramètres du vol et les conversations dans le cockpit.
“Les recherches se sont achevées hier. Le navire est en route vers le port
de Praia au Cap Vert. Les équipements et les personnels vont être démobilisés le 27 mai”, explique le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), Jean-Paul Troadec.
Et la reprise des recherches demeure tout à fait incertaine. Pour l'instant, les enquêteurs refusent de dire s'ils envisagent un retour sur le terrain. L'heure est plutôt au bilan : “Nous allons réunir nos partenaires. (...) Il nous faudra au moins un mois ou deux pour être capables de faire ce bilan et éventuellement prendre une décision de poursuivre les recherches”, ajoute Jean-Paul Troadec. Et encore cette décision n'est-elle pas du seul ressort du BEA.
Début mai, la Marine nationale avait annoncé qu'elle avait localisé la zone où devait se trouver les boîtes noires et les recherches ont été concentrées sur ce secteur. Mais finalement, elles n'ont rien donné. Hypothèses et conjectures restent donc les seules voies pour tenter d'expliquer ce qui s'est passé. Les sondes Pitot produites par Thalès, qui permettent de mesurer la vitesse de l'appareil. Certains experts considèrent qu'elles portent une lourde responsabilité dans la catastrophe, mais le BEA n'y voit qu'un des multiples facteurs qui ont provoqué le crash.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.