Une vingtaine d'"émeutiers" jugés samedi
Ces "émeutiers" ont été arrêtés lors des manifestations contre la réélection de Mahmoud AhmadinejadCes "émeutiers" ont été arrêtés lors des manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad
Les "émeutiers" sont notamment accusés d'avoir "perturbé l'ordre et la sécurité" et "de port d'armes à feu et de grenades, d'attaques contre les forces de l'ordre", selon l'agence Irna.
Les deux chefs de l'opposition, Moussavi et Karoubi se sont recueillis jeudi sur les tombes des victimes de la manifestation violente du 20 juin.
Les autorités avaient refusé mardi à l'opposition le droit d'organiser une cérémonie à la mémoire des personnes tuées lors des troubles. Le chiffre de trente morts est désormais cité par la commission parlementaire sur le sort des prisonniers.
Plusieurs centaines de personnes avaient été arrêtées lors des manifestations de protestation contre la réélection du président Ahmadinejad le 12 juin.Quelque 200 d'entre elles sont toujours détenues.
Le procureur général, Ghorbanali Dori- Najafabadi, a indiqué mercredi que la plupart d'entre eux seraient libérées d'ici vendredi. Mardi, les autorités avaient indiqué que 140 prisonniers avaient été libérés.
Mort de prisonniers: la torture évoquée
Le Grand ayatollah dissident Hossein Ali Montazeri a lui critiqué les dirigeants iraniens pour la mort de manifestants en prison.
"Ceux qui sont en prison sont forcés de faire des aveux sous la torture et chaque jour un corps est remis à sa famille", a-t-il indiqué.
La presse a fait état de la mort de quatre manifestants en prison. Les autorités ont affirmé que deux d'entre eux étaient décédés des suites d'une méningite.
Le chef de la police, Esmail Ahmadi Moghadam, a reconnu que "certains policers avaient eu un comportement extrême dans les incidents et infligé des dégâts aux gens en pourchassant les émeutiers".
50.000 dollars doivent être consacrés au dédommagement des personnes dont les biens ont été endommagés.
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