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Un soldat français tué au Nord-Mali

Un soldat français, un légionnaire du 2e Régiment étranger de parachutistes de 33 ans, a été tué au Mali lors d'"un accrochage sérieux" mardi dans le nord du pays, a indiqué François Hollande. Il s'agit du deuxième soldat français tué depuis le début de l'opération il y a un mois et demi. "Plus d'une vingtaine" d'islamistes ont également été tués, indique l'état-major des armées.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (David Lewis Reuters)

Il s'agit du deuxième soldat français tué au Mali depuis le début de l'intervention Serval le 11 janvier. Le premier, un pilote d'hélicopère, était mort dès le premier jour de l'intervention. 

Cette fois il s'agit d'un légionnaire du 2e Régiment étranger de parachutistes : le sergent-chef Harold Vormezeele, âgé de 33 ans, d'origine belge, naturalisé français en 2010. "Sous-officier de  la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes  (REP) de Calvi ", a précisé le ministre de la Défense.

Un "accrochage sérieux" lors de "l'opération Panthère"

Le légionnaire tué participait avec près de 150 soldats français et maliens à une opération des forces spéciales, "l'opération Panthère", lancée mardi vers 11h dans le massif de l'Andrar, dans le nord du Mali, précise le ministère sur son site Internet.

Le soldat a été tué lors d'"un accrochage sérieux ". Le chef de l'État a rendu hommage au soldat et a indiqué qu'il y avait aussi eu "plusieurs morts " dans le camp des "terroristes ", "plus d'une vingtaine " a précisé l'état-major des armées. "Cette action des  forces françaises a permis de localiser des éléments terroristes dans leur sanctuaire, de les poursuivre et de neutraliser plus d'une vingtaine d'entre  eux ", ajoute le communiqué du ministère de la Défense.

"Nous sommes maintenant dans la  dernière phase de l'opération " (François Hollande)

"Nous sommes maintenant dans la  dernière phase de l'opération " au Mali , a assuré François Hollande. Il s'agit d'"aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers  chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l'extrême nord du Mali ". Au même moment à Paris, le Premier ministre malien Diango Cissoko évoquait la fin "des opérations militaires d'envergure " dans son pays.

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