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Un blog russe compare les JO de Sotchi à ceux de Berlin en 36

La radio russe Echo de Moscou a été vivement invitée à s'excuser après la publication, sur un blog hébergé sur son site internet, du billet d'un humoriste qui fait le parallèle entre les Jeux olympiques de Sotchi et ceux d'Hitler en 1936.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

C'est le vice-président de la Douma en personne qui est monté au créneau mardi après la publication
d'un texte sur un blog hébergé par le site internet de la radio russe Echo de
Moscou. "Il y a eu sur Echo de Moscou une information pour laquelle, il
me semble, il va falloir s'excuser", a déclaré Vladimir Vassiliev, repris
par les agences de presse russes.

Une invective plus
qu'une invitation qui s'adresse à la radio et à l'auteur du billet dont il est
question, l'humoriste et chroniqueur Viktor Chendervotich, qui a fait une
comparaison entre les JO d'hiver de Vladimir Poutine à Sotchi et ceux d'Hitler
organisés à l'été 1936 à Berlin.

Evoquant Julia
Lipnitskaïa, médaille d'or à 15 ans sur la glace dimanche, Viktor
Chendervotich écrit : "Comme j'aime cette fillette sur ses patins à glace!"...
Et d'ajouter : "Mais si vous saviez comme plaisait aux Berlinois, à
l'été 1936, le lanceur de poids Hans Woellke (...), un beau gars souriant qui
symbolisait la jeunesse de l'Allemagne nouvelle".

Un texte "fasciste" selon le président de la Douma

Vladimir Vassiliev dénonce une comparaison "fasciste", y
voyant aussi "une insulte aux vétérans" russes qui ont combattu l'Allemagne
nazie pendant la seconde guerre mondiale, rapporte l'agence Itar-Tass.

Faux, rétorque le chroniqueur, qui affirme, toujours selon Interfax,  que le président de la Douma et chef du groupe
parlementaire de Russie uni "est le seul à s'être senti offensé".
Il refuse d'ailleurs de s'excuser, à l'instar du rédacteur en chef de la radio,
Alexeï Venediktov, qui se défend que les propos de l'humoriste aient été
diffusés sur l'antenne. Il va même plus loin, en défendant Viktor Chendervotich,
qui "a exercé son droit de libre expression, conformément à la Constitution",
a-t-il dit, défendant personnellement un texte d'inspiration "antifasciste" au contraire.

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