Turquie. Erdogan esquisse un geste d'apaisement en direction des manifestants
Depuis huit jours, des protestataires réclament dans la rue la démission du Premier ministre.
Jusqu'ici, il se montrait dédaigneux des manifestants qui réclament depuis huit jours sa démission dans la rue. Mais, vendredi 7 juin, pour la première fois, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a esquissé un geste d'apaisement.
Très ferme contre les "vandales" et les "extrémistes" devant ses partisans, lors de son retour en Turquie, dans la nuit de jeudi à vendredi, le chef du gouvernement s'est montré un peu plus conciliant dans l'après-midi, devant un forum international. Il s'est dit prêt à entendre toutes les "revendications démocratiques". "Nous sommes contre la violence, le vandalisme et les actions qui menacent les autres au nom des libertés", a déclaré Erdogan. Mais "nous accueillons de tout cœur ceux qui viennent avec des exigences démocratiques".
La Bourse d'Istanbul a immédiatement salué ce changement de ton, en clôturant sa séance de vendredi en hausse de plus de 3%. Sa déclaration fait suite à un nouveau rappel à l'ordre de l'Europe sur les violences policières.
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