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Turquie : trois signes qui montrent que la contestation s'amplifie

Au sixième jour de mobilisation contre le Premier ministre, les heurts se poursuivent entre la police et les manifestants. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants se heurtent à la police, non loin de la place Taksim à Istanbul (Turquie), mercredi 5 juin 2013.  (BULENT KILIC / AFP)

La tension reste vive en Turquie mercredi 5 juin, au sixième jour des manifestations contre le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Car malgré les "excuses" du gouvernement, présentées mardi aux victimes de brutalités policières des jours précédents, la mobilisation ne faiblit pas. Au contraire. 

Francetv info revient sur cette intensification du mouvement. 

Des internautes arrêtés dans la matinée

Tôt dans la matinée mercredi, au moins 25 personnes ont été appréhendées à Izmir (ouest) pour avoir répandu sur le réseau social Twitter des "informations trompeuses et diffamatoires", a rapporté l'agence Anatolia.

Selon Ali Engin, un responsable local du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), les suspects ont été arrêtés pour avoir "appelé les gens à manifester".

Une nouvelle nuit de manifestations 

Mardi, à la nuit tombée, des milliers de personnes sont descendues dans les rues d'Istanbul, notamment sur la place Taksim, pour réclamer le départ du Premier ministre. Ils étaient aussi plusieurs milliers réunis à Ankara, la capitale. Dans ces deux villes, la police a utilisé des canons à eau pour tenter de disperser les rassemblements, ont rapporté des médias locaux. 

Des heurts ont également eu lieu dans la ville de Hatay (sud-est), à la frontière syrienne, où un jeune homme de 22 ans était décédé la veille après avoir été blessé lors d'une manifestation. 

Les appels à la grève de certains syndicats

La Confédération des syndicats du secteur public (KESK), qui a appelé mardi à un arrêt de travail de deux jours par solidarité avec les manifestants, devrait être rejointe mercredi par la Confédération syndicale des ouvriers révolutionnaires (DISK), qui revendique 420 000 membres.

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