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LA PHOTO. Turquie : Erdogan poursuit sa purge au sein des forces de sécurité

Une semaine après le putsch manqué du 15 juillet, le pouvoir turc poursuit s grand ménage. 300 membres de la garde présidentielle ont été mis aux arrêts. Malgré la libération de 1200 soldats, 4600 militaires restent en détention dont 100 généraux et amiraux. Des juges et journalistes sont également concernés par cette épuration politique. Un millier d'écoles liées à la confrérie Gülen menacées.
Article rédigé par Michel Lachkar
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
 

L'ordre règne à Istanbul Des policiers turcs rassemblés près de la grande mosquée d' Ankara, assistent aux funérailles d'un officier des forces spéciales tué durant le putsch du 15 juillet. La police apparaît comme la principale force du régime  du président Erdogan. La gendarmerie qui dépendait jusqu'à présent de la Défense, passera sous la tutelle du ministère de l'Intèrieur. Cette décision considéré comme un coup porté au prestige de l'armée, a été annoncée par le  de l'Intèrieur Efkan Ala. Le président Erdogan entend bien tirer profit de ce putsch raté, pour éliminer ses opposants et obtenir les pleins pouvoirs constitutionnels. Rentré en pleine nuit à l'aéroport d'istanbul le 15 juillet pour mobliliser la rue contre les militaires, Recep Tayyip Erdogan aurait laché ce mot : «C'est un don du ciel». 

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