Diplomatie : la crise entre les Pays-Bas et la Turquie a atteint des sommets
Le président turc a tenu des propos très durs envers les Néerlandais, évoquant des comportements dignes du "nazisme".
À Istanbul, en Turquie, le président turc Recep Tayyip Erdogan laisse exploser sa colère. Il accuse le gouvernement néerlandais de "nazisme" et de "fascisme". Ces propos sont prononcés suite au refus des autorités néerlandaises d'autoriser l'entrée sur leur territoire de deux ministres turcs, dont la ministre de l'Éducation.
Des rassemblements refusés par plusieurs pays
Obligée de partir, la ministre n'a pas pu défendre la reforme constitutionnelle qui permettrait au président turc d'étendre son pouvoir politique. Motif du refus selon les autorités : le risque de trouble à l'ordre public. Les partisans de Recep Tayyip Erdogan sont scandalisés, car ela fait plusieurs fois que la Turquie se voit refuser ces rassemblements. L’Allemagne, la Suisse, l'Autriche et la Suède ont également montré leur opposition. Dernier refus en date : celui du Danemark qui a demandé le report de la visite du Premier ministre turc. Le président turc promet des sanctions diplomatiques et divise l'Europe.
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