Attentat à Ankara : le président Erdogan admet une "défaillance" de l'Etat turc
En conférence de presse, le dirigeant turc a de nouveau pointé la responsabilité de l'Etat islamique dans l'attaque la plus sanglante qu'ait connu la Turquie.
Recep Tayyip Erdogan a admis, mardi 13 octobre, de probables "fautes" du pouvoir turc après l'attentat qui a coûté la vie à 97 personnes, samedi à Ankara. "Il a dû sans conteste y avoir une faute, une défaillance à un certain moment. De quelle importance ? Ce sera clair après l'enquête", a-t-il déclaré devant la presse. Le président islamo-conservateur turc a en effet annoncé l'ouverture d'une enquête spéciale sur d'éventuels dysfonctionnements au sein de l'Etat après l'attaque la plus meurtrière de l'histoire de son pays.
"Cette attaque terroriste trouve ses origines en Syrie"
En conférence de presse, le président Erdogan a répété que la piste jihadiste était privilégiée par les enquêteurs : "D'après les renseignements reçus, cette attaque terroriste trouve ses origines en Syrie." Depuis le début des investigations, les autorités, et notamment le Premier ministre Davutoglu, pointent du doigt l'Etat islamique.
A trois semaines des élections législatives anticipées en Turquie, la double attaque a fait près d'une centaine de morts et plus de 500 blessés. Les bombes ont éclaté alors que des milliers de manifestants participaient à un rassemblement pour la paix, organisé par l'opposition prokurde et plusieurs partis de gauche.
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