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Trois ex-ministres, dont celui de l'Intérieur, et un homme d'affaires ont été arrêtés jeudi en Egypte

L'ex-ministre du Tourisme Zoheir Garranah, l'ex-ministre de l'Habitat Ahmad Al Maghrabi et l'homme d'affaires Ahmad Ezz sont accusés de détournement de fonds publics.L'ex-ministre de l'Intérieur, Habib El Adli, est, lui, poursuivi pour blanchiment d'argent.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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L'ex-ministre de l'Intérieur, Habib El Adli, était honni par une grande partie de la population égyptienne (archives) (AFP - FETHI BELAID)

L'ex-ministre du Tourisme Zoheir Garranah, l'ex-ministre de l'Habitat Ahmad Al Maghrabi et l'homme d'affaires Ahmad Ezz sont accusés de détournement de fonds publics.

L'ex-ministre de l'Intérieur, Habib El Adli, est, lui, poursuivi pour blanchiment d'argent.

Plusieurs anciens ministres et responsables égyptiens n'ont pas le droit de quitter le pays. Ils ont aussi vu leurs comptes gelés sur ordre du Parquet général pendant le soulèvement populaire qui a provoqué la chute du président Hosni Moubarak le 11 février.

Le départ de Habib El Adli, honni par une grande partie de la population égyptienne, avait été réclamé avec insistance par les manifestants.

Ahmad Ezz, un magnat de l'acier, était un cadre du Parti national démocrate (PND) de Hosni Moubarak. Il était considéré comme l'éminence grise de Gamal Moubarak, fils du l'ancien chef d'Etat longtemps considéré comme un successeur possible de son père.
D'après l'agence officielle Mena, il est notamment accusé d'avoir obtenu des permis pour construire deux usines dans la zone franche à Suez "en contravention des règles établies".

Les groupes de jeunes à l'origine du soulèvement anti-Moubarak ont appelé à une nouvelle manifestation géante vendredi pour continuer leur lutte, rendre hommage aux "martyrs" et célébrer la chute de l'ex-président.

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