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Toujours pas de sortie de crise au Proche-Orient

Au treizième jour du conflit qui a fait plus de 350 morts dans la bande de Gaza et 7 morts côté israélien, l’heure n’est toujours pas à l’apaisement. Malgré les appels internationaux au cessez-le-feu, Israël a décidé d'une intensification de ses opérations militaires.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (L'ONU a indiqué avoir pris en charge plus de 50.000 déplacés et "craint que des opérations militaires plus intensives poussent encore à la hausse ce nombre". © REUTERS/Finbarr O'Reilly)

L’armée israélienne a affirmé dimanche matin intensifier encore son intervention terrestre dans la bande de Gaza par l'envoi de troupes additionnelles notamment, tandis que le Hamas continue de tirer ses roquettes en direction d’Israël, près d’une soixantaine hier, soit 1.280 impacts depuis le début de l'offensive.

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Quarante morts dans le pilonnage d'un quartier de Gaza

Samedi les combats ont fait une cinquantaine de morts supplémentaires côté palestiniens, essentiellement des civils, des habitants du quartier de Chedjaia, dans le nord de la bande de Gaza, cible des obus de Tsahal. Dimanche matin, des milliers de Palestiniens tentaient toujours de fuir la zone tandis que les secours parlaient d'au moins 40 morts dans les pilonnages de ces dernières heures. Côté israélien, quatre soldats au moins ont été tués, mais le bilan pourrait s'alourdir.

 

Au treizième jour de l’offensive, le bilan établi par les autorités gazaouies fait état d’au moins 345 morts palestiniens, et de sept morts israéliens, cinq militaires et deux civils.  

La communauté internationale semble impuissante

Les appels au cessez-le-feu ne semblent pas être entendus. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en visite  dans la région, s’en est d’ailleurs rendu compte. "Au moment où je m'exprime, le sentiment qui domine c'est que l'appel à un cessez-le-feu n'est pas entendu et qu'il risque d'y avoir davantage de victimes civiles dans les jours qui viennent et ça nous alarme profondément ", a déclaré samedi le chef de la diplomatie française à l’issue d’un entretien à Tel Aviv avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

 

Un nouvel espoir pourtant aujourd’hui avec deux rencontres prévues au Qatar. Le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du Hamas en exil, Khaled Méchal, doivent s’y entretenir. Ce même Mahmoud Abbas, qui  a le soutien des Occidentaux, y rencontrera aussi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, venu spécialement dans la région pour tenter de trouver une issue au conflit.

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