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Toujours des tensions à Bangui, les renforts français arrivent

Blindés postés aux carrefours, des parachutistes qui patrouillent à pied, et des Rafale qui survolent la ville. L'armée française semble pourtant encore impuissante à éviter des affrontements sporadiques entre musulmans et chrétiens. Mais les soldats français qui étaient prépositionnés au Cameroun sont entrés en Centrafrique.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Devant l'Assemblée nationale, des cadavres, comme abandonnés. Manifestement débordés, des personnels de la Croix-rouge continuent à ramasser des corps sans vie et mutilés. Le chiffre de 300 morts, au moins, a été avancé.

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Et dans le même temps, comme le raconte Olivier Poujade, l'un des envoyés spéciaux de France Info, de grosses tensions ressurgissent entre communautés, de part et d'autre, depuis ce samedi matin. Des actes de violence incontrôlés. Des cadavres musulmans séparés du cimetière par un pont de bois démonté par des chrétiens. Plus loin, ce sont des musulmans qui attaquent d'autres chrétiens. Les Rafale qui survolent la ville sont impuissants. De même que 400 militaires français, sur le terrain. Mais selon Olivier Poujade, ils ne sont pas encore assez nombreux.

Mais les renforts arrivent. 200 hommes qui avait été prépositionnés au Cameroun avec des véhicules blindés légers et des véhicules de l'avant blindés, ont pénétré à la mi-journée en territoire centrafricain. Selon un journaliste de l'AFP intégré au convoi, les soldats ont été salués par une foule en liesse qui criait "Merci! Merci!".

Et les forces françaises ne cessent de monter en puissance comme l'a constaté Mathilde Lemaire, l'envoyée spéciale de France Info.

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