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Syrie: des chrétiennes prennent les armes contre l'Etat islamique

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Les FDS (Forces démocratiques syriennes, une coalition militaire formée pendant la guerre civile syrienne) ont été créées le 11 octobre 2015 pour combattre l’Etat islamique dans le nord-est de la Syrie. Soutenues par les Etats-Unis, elles regroupent en grande majorité des Kurdes mais aussi des combattants arabes et chrétiens.

Les Syriaques représentent en Syrie 15% des quelque 1,2 million de chrétiens. Ils craignent de subir le même sort que les chrétiens d'Irak, victimes d'exactions des groupes djihadistes.
 
C’est lors de la bataille d’al-Hol (31 octobre-16 novembre 2015), qui a permis la reprise de dizaines de villes aux mains de l’Etat islamique, que les femmes syriaques sont apparues sur le front aux côtés des Unités de protection de la femme kurde.
 
12 photos de Delil Souleiman illustrent ce propos
 

parlent et prient en araméen. La majorité est orthodoxe ou jacobite et une minorité catholique. Ils sont présents au Liban, en Syrie, en Irak et même en Inde. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
occupe «l'un des postes de commandement dans l'entraînement du bataillon de femmes» et affirme que celui-ci compte «environ 50 combattantes syriaques jusqu'à présent». «Je travaillais dans une association culturelle syriaque, mais je ressens maintenant du plaisir dans mes activités militaires», confie-t-elle. Elle reconnaît que «des forces étrangères ont supervisé les entraînements», sans en préciser la nationalité sachant que des forces spéciales américaines assistent les FDS dans la région. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
que compte le bataillon marchent sur les traces d’autres combattantes, les femmes des Unités de protection du peuple (YPG), branche armée du Parti de l'union démocratique kurde syrien (PYD). (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
qui s’est engagée il y a plusieurs mois explique : «Nous sommes une communauté opprimée par les autres… Nous voulons éviter que les djihadistes réitèrent un nouveau massacre à l'instar de celui commis par les Ottomans quand ils ont tenté d'effacer notre identité chrétienne et syriaque.» ( AFP PHOTO / Delil Souleiman)
citent ce qui est ancré dans leur mémoire collective comme le massacre de Seyfo, perpétré en 1915 par les Ottomans contre des dizaines de milliers de syriaques, assyriens et chaldéens, dans le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de l'Iran. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
sportifs et académiques, pour résister à la tension des combats et apprendre à manier les armes. Elles se retrouvent dans un ancien moulin spécialement aménagé dans la banlieue d'al-Qahtaniyé. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
Avec leur peu d'expérience, leurs responsabilités militaires se limitent principalement à la protection de localités et de régions à majorité chrétienne dans la province de Hassaké. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
baptisé «les forces de protection des femmes de Mésopotamie» fait référence aux régions historiquement habitées par cette minorité chrétienne d'Orient entre les fleuves Tigre et Euphrate. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
l’une des combattantes raconte qu’elle était coiffeuse. Elle a laissé de côté son rôle de mère et son métier pour rejoindre ses camarades chrétiennes. Elle explique que c'est son mari qui l'a encouragée à prendre les armes pour «lutter contre l'idée qu'une femme syriaque n'est bonne que pour les activités ménagères et le maquillage».  (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
et je pense qu'ils doivent avoir faim, soif et froid mais j'essaie de leur expliquer que je me bats pour protéger leur avenir», raconte cette femme … Je suis une chrétienne pratiquante et penser à mes enfants me rend plus forte et déterminée dans ma lutte contre l’Etat islamique.» (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
Elle a abandonné ses études pour combattre, comme sa sœur, contre l'avis de leur mère. «Je me bats avec une kalachnikov mais je ne suis pas encore un tireur d'élite», avoue cette jeune fille timide. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)
«J'étais effrayée par les bruits des canons mais la peur s'est vite dissipée. J'aimerais tellement être en première ligne dans la lutte contre les terroristes», affirme-t-elle. (AFP PHOTO / Delil Souleiman)

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