La Syrie a cette année été l’un des sujets forts de la 24e édition du festival de photojournalisme, Visa pour l’image de Perpignan.Cette année, le festival a attribué deux Visas d’or à des reportages sur la Syrie : le Visa d’or de la presse quotidienne au photographe Tomas Munita du New York Times et le Visa d’or humanitaire de la Croix-Rouge à Mani. Ce dernier a travaillé auprès des opposants à Bachar al-Assad sur les hôpitaux parallèles des rebelles.Si depuis mars 2011, les civils ont payé le plus lourd tribut à ce conflit, près de 35 professionnels de l’information, reporters et photographes, y ont également perdu la vie.Le 11 janvier 2011, le grand reporter de France Télévisons, Gilles Jacquier, était le premier journaliste français à être tué en Syrie.Quelques semaines plus tard, le 22 février à Homs, deux autres journalistes occidentaux trouvaient la mort, l’américaine Marie Colvin et le photo-reporter français, Rémy Ochlik. A 28 ans, il avait déjà réalisé de nombreux reportages sur les révolutions arabes. Le Prix de la Ville de Perpignan décerné à un jeune journaliste portera dorénavant son nom.