Syrie : "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" (François Hollande)
Le doute n'est plus permis pour François Hollande. Le chef de l'État en est certain, "tout porte à croire que c'est le régime qui a commis cet acte abject qui le condamne définitivement aux yeux du monde ". Lors de son discours prononcé mardi face aux ambassadeurs français, la situation en Syrie a été largement évoquée, dans une sorte de long préambule, étant donné l'enchaînement des événements ces dernières heures, et ce qui semble être une préparation de plus en plus active de la communauté internationale à intervenir dans le pays.
"Le monde est saisi d'effroi après la confirmation de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie"
Sur un ton grave, François Hollande s'est appliqué à faire entendre toute la fermeté de la France sur le dossier syrien, affirmant que "c'est une ignominie que de recourir à des armes que la communauté internationale a bannies depuis 90 ans ".
Conseil de défense mercredi
Selon François Hollande, la France a déjà agi dans les derniers mois sur le dossier syrien : "Elle fut la première à reconnaître la coalition nationale syrienne comme représentante légitime du peuple syrien ".
"Aujourd'hui notre responsabilité est de rechercher la riposte la plus appropriée aux exactions du régime syrien, une fois achevé l'essentiel de la mission d'enquête des Nations unies"
En attendant les résultats de la commission d'enquête de l'ONU, le chef de l'État a annoncé la réunion d'un conseil de défense ce mercredi, ajoutant que le Parlement serait informé "de la situation dans les meilleurs délais ". La décision sur une éventuelle action sera prise "dans les prochains jours ".
Autre décision : "Accroître notre soutien militaire à la coalition syrienne ". Et puis, cette phrase, en forme de dogme : "La France reconnaît la responsabilité de protéger les populations civiles ", principe de l'ONU.
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