Syrie : Bachar al-Assad assure que la répression a cessé
Objectif de cet appel de Ban Ki-moon à Bachar al-Assad : réclamer la fin immédiate de "toutes les opérations militaires et arrestations de masse " en Syrie. Le secrétaire général des Nations Unies a - apparemment - toutes les raisons d'être satisfait : au téléphone, le dirigeant syrien lui a répondu que les "opérations militaires et policières
avaient cessé ".
Pourtant, plus tôt dans la journée, Bachar al-Assad avait affirmé que son pays "resterait fort " face aux
pressions de la communauté internationale. Et les armes ne se sont pas tues, loin de là : hier, les violences ont fait 10 nouveaux morts dans la population syrienne, selon des militants. Des miliciens du régime ont ainsi ouvert le feu sur des fidèles à une mosquée de Homs, dans le centre du pays.
Le dirigeant syrien a-t-il voulu faire un geste envers la communauté internationale en annonçant la fin de la répression ? Veut-il au contraire montrer qu'il se moque des recommandations de l'ONU, en disant une chose et en faisant le contraire ?
Toujours est-il que la pression internationale s'accentue encore. L'ONU devrait demander aujourd'hui l'ouverture d'une enquête de la Cour pénale internationale. Quant aux Etats-Unis, ils pourraient hausser le ton : selon plusieurs sources diplomatiques, la Maison Blanche pourrait pour la première fois appeler clairement au départ de Bachar al-Assad. Washington s'est jusqu'à présent contentée de critiquer la répression orchestrée par Damas.
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