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Sept personnes, dont deux policiers, ont été tuées dans un attentat suicide mercredi matin en Kapisa

Les talibans ont revendiqué l'attaque et affirmé avoir fait des victimes françaises dont l'ambassadeur de France. Ce dernier a démenti qu'il y ait eu des victimes françaises.L'attentat a eu lieu à Mahmood Raqi, capitale de cette province située au nord-est de la capitale Kaboul et où sont déployées une partie des forces françaises de l'Otan.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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L'ambassadeur de France en Afghanistan, Bernard Bajolet. (AFP - SAEED KHAN)

Les talibans ont revendiqué l'attaque et affirmé avoir fait des victimes françaises dont l'ambassadeur de France. Ce dernier a démenti qu'il y ait eu des victimes françaises.

L'attentat a eu lieu à Mahmood Raqi, capitale de cette province située au nord-est de la capitale Kaboul et où sont déployées une partie des forces françaises de l'Otan.

"L'attaque visait l'ambassadeur de France et des soldats français qui étaient en visite à ce moment là au bureau du gouverneur. Il y a eu des victimes tant du côté des soldats et responsables afghans que français", a affirmé un porte-parole des talibans, Zabiullah Mujahid, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

L'ambassadeur de France, Bernard Bajolet, a démenti qu'il y ait eu des victimes françaises.

"J'avais rendez-vous avec le gouverneur dans la matinée puis avec tous les élus de la province", a-t-il expliqué. "Pour le moment, je n'ai aucune indication qui me permette de penser que j'étais visé", a souligné M. Bajolet.

"Nous étions à un quart d'heure de voiture du lieu de l'attentat lorsqu'il a eu lieu, personne n'a donc été blessé dans notre délégation", a-t-il poursuivi.

"Je me méfie des revendications a posteriori. Ma visite était connue, tous les élus de Kapisa étaient invités", a conclu l'ambassadeur.

Le porte-parole des forces françaises en Afghanistan, le lieutenant colonel Eric de la Presle, a de son côté déclaré qu'"il n'y avait aucun soldat français dans cette zone au moment de l'attentat".

Les forces de sécurité afghanes, censées assurer elles-mêmes la sécurité du pays à la place des quelque 130.000 soldats de l'Otan d'ici la fin 2014, sont les premières victimes des attentats perpétrés dernièrement par les rebelles talibans et leurs alliés, qui luttent contre le gouvernement de Kaboul et ses alliés occidentaux.

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