Cet article date de plus de treize ans.

Sept cyclistes estoniens ont été enlevés mercredi par des hommes armés dans la région de la Békaa (Est)

"Lors du passage de sept Estoniens sur des vélos dans la cité industrielle de Zahlé, des inconnus à bord de trois véhicules (...) les ont enlevés en pointant des armes contre eux", a indiqué un responsable des services de sécurité."Ils se sont enfuis avec eux, laissant les vélos et les bagages dans la zone", a-t-il précisé.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Liban, avec la cité de Zahlé au centre Est. (AFP/FTV)

"Lors du passage de sept Estoniens sur des vélos dans la cité industrielle de Zahlé, des inconnus à bord de trois véhicules (...) les ont enlevés en pointant des armes contre eux", a indiqué un responsable des services de sécurité.

"Ils se sont enfuis avec eux, laissant les vélos et les bagages dans la zone", a-t-il précisé.

Selon ce responsable, les touristes étaient arrivés de Syrie à vélo par le point de contrôle de Masnaa (est). Leur convoi s'est dirigé ensuite vers la localité de Kfarzabad, à 10 km de Zahlé et à 5 km de la frontière syrienne, où se trouve une position du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP)-Commandement général, un groupe prosyrien armé.

Le FPLP-CG a une base militaire à Qoussaya, à 5 km de Kfarzabad, mais aussi une à Sultan Yaacoub, à 15 km plus au sud et une autre à Naamé, à une dizaine de kilomètres au sud de Beyrouth.

Le porte-parole du FPLP-CG, Ramez Moustapha, a indiqué à l'AFP que son groupe n'avait aucun lien avec l'enlèvement. "Si nous obtenons des informations, nous les transmettrons immédiatement aux forces de sécurité", a-t-il assuré.

"Il y a des barrages de l'armée et les recherches se poursuivent dans tout le centre de la Békaa", a indiqué de son côté un porte-parole de l'armée.

En septembre 2010, deux touristes polonais avaient été enlevés par des membres d'un clan influent dans la ville touristique de Baalbeck (est), puis libérés. Le consul polonais avait alors qualifié l'enlèvement d'"accident".

Depuis la crise des otages occidentaux dans les années 1980, en plein guerre civile (1975-1990) au Liban, les enlèvements de touristes étrangers sont très rares dans ce pays.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.