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Selon le Niger, les sept otages, dont cinq Français, enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique, "sont en vie"

Mahamadou Danda, le Premier ministre de transition, évoque des "contacts sur le terrain", sans plus de précisions. "Tout est mis en oeuvre pour que, au moins, leur vie soit préservée", a-t-il indiqué à l'AFP lors du sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse). Le président du Mali a indiqué ne pas "avoir de mauvaise nouvelle" sur leur sort
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (Al -Jazira)

Mahamadou Danda, le Premier ministre de transition, évoque des "contacts sur le terrain", sans plus de précisions. "Tout est mis en oeuvre pour que, au moins, leur vie soit préservée", a-t-il indiqué à l'AFP lors du sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse). Le président du Mali a indiqué ne pas "avoir de mauvaise nouvelle" sur leur sort

"Ce qui est sûr c'est que les otages sont en vie". Ces propos rassurants ont été tenus par Mahamadou Danda, Premier ministre du Niger. Les sept otages enlevés à Arlit (nord du Niger) en septembre par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) seraient toujours en vie. Parmi eux se trouvent cinq Français dont une femme qui souffre d'un cancer et a un besoin urgent de soins. Selon des sources maliennes et françaises, les otages sont détenus dans des collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du pays, à une centaine de kilomètres de l'Algérie.

Interrogé lors du 23e sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse), M.Danda a expliqué qu'"il y a des contacts qui se font sur le terrain", sans préciser de quelle nature. De son côté, le président du Mali, Amadou Toumani Touré, a indiqué n'avoir "pas eu de mauvaise nouvelle, mais j'avoue que je ne peux pas, d'une manière nette, dire ce qui se passe", a indiqué le chef d'Etat, lors d'un entretien avec RFI et France 24.

Les sept ressortissants étrangers sont des collaborateurs du groupe Areva. Les autorités françaises ont assuré qu'elles étaient prêtes à engager des pourparlers avec Aqmi pour obtenir la libération de ces otages. Au Mali, on ajoute qu'aucune demande d'intervention de l'armée française n'a été faite. "Pour le moment, nous n'avons pas de troupes françaises sur le sol malien. Si la demande est faite nous apprécierons", a dit M. Touré, ajoutant que la réponse à la menace d'Aqmi était "sahélo-saharienne".

"Nous ne sommes pas incapables de résoudre ces questions",
a-t-il précisé, soulignant cependant que la France soutenait le Mali par l'échange de renseignement, d'équipement militaire et de formation des troupes.

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