Cet article date de plus d'un an.

Russie : après l’insurrection du groupe Wagner, Poutine dénonce une "trahison"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Russie : après l’insurrection du groupe Wagner, Poutine dénonce une "trahison"
Article rédigé par France 2 - T. De Barbeyrac, L. Lacroix, A. Mikoczy, B. Girodon, J. Laurent-Kaysen, A. Tranchant
France Télévisions
Depuis le 23 juin, la Russie fait face à une crise interne. Vladimir Poutine s’est adressé à la nation avec des mots forts. Il dénonce une "trahison" et "un coup de poignard dans le dos" à la suite de la rébellion armée du groupe Wagner.

Malgré le calme apparent, Moscou se réveille, samedi 24 juin, sous haute sécurité. Le président Poutine s’est adressé à ses concitoyens avec gravité. "Ce à quoi nous faisons face, ce n’est rien d’autre qu’une trahison, une trahison provoquée par les ambitions démesurées et les intérêts personnels. (...) C’est un coup de poignard dans le dos de notre pays et de notre peuple", a déclaré le président russe.

Evgueni Prigojine affirme vouloir se venger 

Tout a commencé avec une vidéo publiée la veille, tournée en Ukraine. Elle montrerait un camp de la milice Wagner victime d’un bombardement. Des corps jonchent le sol. Les coupables ne seraient pas les Ukrainiens mais l’armée russe. C’est en tout cas ce qu’affirme le chef des mercenaires, Evgueni Prigojine. Alors, il menace : "Que personne ne se mette en travers de notre route. Nous restaurerons la justice pour les troupes et la justice pour toute la Russie". Avec 25 000 hommes, il affirme traverser la frontière pour revenir en Russie et se venger.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.