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Sochi ou le triomphe annoncé de l'incontournable Monsieur Poutine
Publié le 07/02/2014 16:39
Critiqué de toutes parts en Occident, le président Poutine a fait des Jeux de Sochi un enjeu majeur de sa présidence. Une présidence marquée par le retour de son pays sur la scène internationale. Entre l'Ukraine et la Syrie, Moscou est désormais présent sur tous les dossiers.
Le président Poutine (à gauche) en tenue de hockeyeur à Sochi, en janvier 2014.
Poutine homme de l'année 2015 ? Certes l'homme n'est pas un saint, mais il a incontestablement marqué cette année, notamment au Proche-Orient. (GEORGES GOBET / AFP)
Manifestation en faveur du régime du président Assad dans la ville de Lattaquié, au nord de la Syrie. Lattaquié est la région natale de la famille Assad. Les manifestants brandissent des portraits du président syrien et du président Poutine, dernier soutien au régime. Le président russe a réussi à obliger les Américains à accepter une conférence internationale en présence des représentants du pouvoir syrien en place. (ANDREY STENIN / RIA NOVOSTI)
Manifestation à Hambourg, en Allemagne, le 1er février 2014. Les manifestants dénoncent les atteintes aux droits de l'Homme et le sort des homosexuels en Russie. «Chez nous, il n'y a pas d'interdiction des formes non traditionnelles de relations sexuelles», expression utilisée en Russie pour qualifier les homosexuels, a souligné Vladimir Poutine. «Chez nous, c'est la propagande homosexuelle et la pédophilie qui sont interdites. Je tiens à insister là-dessus», avait-il été obligé d'affirmer face à des appels au boycott des Jeux. (AXEL HEIMKEN / DPA / AFP)
Vladimir Poutine sous les ors du Kremlin avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, le 17 décembre 2013. Ce jour-là, le président russe accorde un crédit à l'Ukraine et une baisse du prix du gaz vendu à son voisin déchiré par les manifestations contre le régime considéré par l'opposition comme pro-russe et anti-européen. (MIKHAIL KLIMENTYEV/ RIA NOVOSTI)
Avec l'affaire Snowden, l'analyste de la NSA qui a fait des révélations sur les écoutes américaines dans le monde, à qui Moscou accorde un asile provisoire, la Russie de Poutine s'offre une réplique facile aux accusations de l'Occident et de Washington sur la question des libertés et des droits de l'Homme. Sur la photo, des manifestants saluent, à Washington, le travail d'Edward Snowden. Une réponse de Moscou à des dossiers qui ont terni son image comme les Pussy Riots ? (MANDEL NGAN / AFP)
Vladimir Poutine au chevet d'une victime après un attentat suicide. Plusieurs attentats ont endeuillé la Russie début 2014. L'instabilité du Caucase est l'une des principales menaces qui pèsent sur les Jeux de Sochi. La remise au pas de la Tchétchénie et la promesse de Valdimir Poutine de «buter les terroristes jusque dans la chiottes» (1999) n'ont toujours pas mis fin aux actes de violence et n'ont pas ramené la stabilité dans le nord-Caucase. (ALEKSEY NIKOLSKYI / RIA NOVOSTI)
Poutine a sans doute réussi à remettre la Russie dans le jeu international mais n'a pas réussi à changer l'image de l'économie russe. Sur le plan économique, Moscou peine à diversifier sa production toujours dépendante des cours du gaz ou du pétrole. La monnaie russe a atteint ses plus bas niveaux en quatre ans face à l'euro et au dollar. Une baisse qui touche l’ensemble des «Brics» mais qui semble aggravée par la situation russe. (ALEXEI NIKOLSKY / RIA-NOVOSTI / AFP)
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