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La journaliste russe Marina Ovsiannikova déclare, après des analyses, ne pas avoir été empoisonnée

"Aucune substance toxique n'a été trouvée", assure Marina Ovsiannikova, qui a expliqué avoir été hospitalisée après s'être sentie "malade".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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La journaliste russe Marina Ovsiannikova le 24 février 2023 à Berlin (Allemagne). (GERALD MATZKA / DPA / AFP)

Elle est connue pour avoir dénoncé à la télévision l'assaut contre l'Ukraine. Marina Ovsiannikova, journaliste russe, a affirmé, vendredi 13 octobre, que ses analyses médicales ne montraient pas de traces d'empoisonnement, après un malaise qui a conduit la France, où elle s'est réfugiée, à ouvrir une enquête à Paris, pour "suspicion d'empoisonnement".

"La plus grande partie des tests ont été faits. Aucune substance toxique n'a été trouvée dans mon sang" a écrit la journaliste, qui a fui la Russie en octobre 2022, sur Telegram. "Les amis, je suis en effet allée à l'hôpital. Je n'ai pas parlé aux journalistes et j'espérais pouvoir garder cette information secrète", a-t-elle fait savoir dans son message vendredi.

"Je me sens beaucoup mieux maintenant"

La journaliste russe a affirmé qu'aucune "poudre blanche" suspecte ne se trouvait sur la poignée de sa porte, contrairement "à ce qui a été rapporté par une source anonyme, reprise par des publications respectées". "La détérioration de mon état a été si soudaine que la police française a décidé d'enquêter", a-t-elle souligné, rappelant que le président russe Vladimir Poutine était "depuis longtemps associé à la guerre et à l'empoisonnement de personnalités politiques et de journalistes". "Je me sens beaucoup mieux maintenant", a assuré la journaliste.

En février, Marina Ovsiannikova avait dit "craindre pour sa vie", au cours d'une conférence de presse. "Quand je parle à mes amis en Russie, ils me demandent ce que je préfère : le Novitchok, le polonium, ou un accident de voiture", avait-elle assuré. Elle a été condamnée la semaine dernière par contumace en Russie à huit ans et demi de prison pour avoir critiqué l'armée russe.

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