Chercheur français arrêté en Russie : qui est Laurent Vinatier et que lui est-il reproché ?

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Laurent Vinatier, 47 ans, a été arrêté jeudi 6 juin dans un restaurant de Moscou. Le Français est accusé de ne pas s'être enregistré comme agent étranger auprès de l'administration russe. Le tribunal précise qu'il aurait recueilli des informations militaires.
Chercheur français arrêté en Russie : qui est Laurent Vinatier, accusé de ne pas avoir respecté la règlementation russe pour les agents étrangers ? Laurent Vinatier, 47 ans, a été arrêté jeudi 6 juin dans un restaurant de Moscou. Le Français est accusé de ne pas s'être enregistré comme agent étranger auprès de l'administration russe. Le tribunal précise qu'il aurait recueilli des informations militaires. (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Ponsinet
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Laurent Vinatier, 47 ans, a été arrêté jeudi 6 juin dans un restaurant de Moscou. Le Français est accusé de ne pas s'être enregistré comme agent étranger auprès de l'administration russe. Le tribunal précise qu'il aurait recueilli des informations militaires.

À Moscou (Russie), Laurent Vinatier arrive menotté au tribunal. Le juge doit décider de son éventuel placement en détention après sa garde à vue. Le Français de 47 ans garde le silence. L'homme a été arrêté jeudi 6 juin, dans un restaurant de la capitale, lors d'une interpellation filmée par la justice russe. Officiellement, il lui est reproché de ne pas s'être enregistré comme agent étranger, une contrainte administrative imposée aux ONG financées par l'étranger en Russie.

Écroué jusqu'au 5 août

Le Français travaille pour une organisation suisse de médiation internationale très réputée. En 2022, il expliquait sa mission entre la Russie et l'Ukraine :"Notre travail, c'est d'inviter des représentants des deux partis, les inviter à la même table, et discuter de savoir comment on peut faire la paix", résumait-il. Au cours de l'audience, filmée par écrans interposés, Laurent Vinatier reconnaît qu'il n'a pas respecté le règlement. Il est finalement placé en détention jusqu'au 5 août, aucune accusation d'espionnage n'est formellement retenue contre lui. Mais le communiqué du tribunal prétend qu'il recueillait des informations militaires. Des allégations largement reprises par la presse russe.

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