Vidéos Royaume-Uni : en pleine "corbynmania", Jeremy Corbyn accueilli en rockstar au festival de Glastonbury
Devant une foule compacte qui scandait son nom, Jeremy Corbyn a prononcé un discours passionné en faveur de la justice sociale. Il a aussi défié la Première ministre britannique, Theresa May, et le président américain, Donald Trump.
Il n'a pas chanté, mais il a galvanisé le public de Glastonbury, rendez-vous incontournable des fêtards mélomanes outre-Manche. Samedi 24 juin, le leader du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a été accueilli en rockstar sur la scène principale du festival qui se déroule chaque année à Pilton, dans l'ouest de l'Angleterre.
Devant une foule compacte qui scandait son nom, Jeremy Corbyn a prononcé un discours passionné en faveur de la justice sociale et défié la Première ministre conservatrice : "Je veux simplement dire à Theresa May (...) que nous sommes partants pour de nouvelles élections quand vous voulez", a-t-il lancé.
L'engouement pour le leader travailliste s'était déjà matérialisé la veille dans l'enceinte du festival, quand la foule avait chanté "oh, Jeremy Corbyn" sur l'air bien connu de Seven Nation Army des White Stripes, pendant le concert du groupe britannique Radiohead.
Grenfell, crise des réfugiés, Trump...
Jeremy Corbyn a commencé son intervention, prévue avant le concert du duo de hip-hop américain Run the Jewels, en faisant référence au drame de la tour Grenfell, l'immeuble londonien de 24 étages ravagé par un incendie qui a fait au moins 79 morts dans la nuit du 13 au 14 juin. "Est-il juste que tant de gens soient effrayés de vivre dans leur logement ? Est-il juste que tant dans gens vivent dans la pauvreté, dans une société avec autant de richesses ?", s'est-il indigné.
Il a ensuite pris la défense des réfugiés, "des êtres humains qui cherchent un lieu où vivre en sécurité", avant d'aborder la question de l'environnement et le réchauffement climatique. "Nous n'avons qu'une seule Terre, personne, pas même Donald Trump, ne pense que nous disposons d'une autre planète quelque part. Alors protégeons-la !", s'est-il emporté.
Il a également cité quelques vers du poète britannique Percy Bysshe Shelley semblables au slogan du Parti travailliste, "nous sommes la multitude, ils ne sont que quelques-uns", avant de proclamer "un autre monde est possible !"
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