: Vidéo Darren Tulett, journaliste sportif d’origine anglaise, raconte son arrivée en France
Alors qu’il n’était encore qu’un jeune adulte, Darren Tulett arrive en France et découvre la capitale parisienne. Entre ses premiers repas et ses virées dans le métro, le journaliste d’origine britannique se souvient ses premiers jours outre-Manche.
“Je m’étais préparé un petit peu pour ma venue en fumant des cigarettes françaises. Avant de venir, j’étais sur les Disque Bleu, et une fois arrivé, j’ai commencé à fumer des Gauloises. Alors, un petit Anglais qui ne parle pas le français mais qui fume des cigarettes françaises… Je ne vois pas trop l’intérêt aujourd'hui”, sourit Darren Tulett. Après un voyage Newhaven - Dieppe, et un trajet en train jusqu’à Saint-Lazare, il arrive à Paris, avec son ami Nick. Il raconte à Brut. ses premières impressions de la capitale.
“Pour nous, c’était un truc magique”
“Quand je suis venu à Montmartre la première fois, je me suis dit : ‘OK, c’est là que je dois vivre, c’est ici, c’est trop beau’”, se souvient le Britannique. “4e étage, numéro 1, rue Paul-Albert. On avait vue sur Paris. Pour nous, c’était un truc magique, déjà. Une chambre, donc fallait s’arranger si jamais on avait un peu de chance de rencontrer une jeune Française. Ça n’arrivait pas très souvent, ne vous inquiétez pas, mais de temps en temps, c’était: ‘Bon, tu veux pas aller au cinéma ce soir ?’ Mais de là-haut, on voyait un petit peu Paris, effectivement, et on était tout à côté de cet escalier qui menait au Sacré-Cœur, et pour nous, waouh, c’était un peu : ‘We have arrived!’ Là, on est parisiens, quoi.”
Il se rappelle également de ses premières soirées parisiennes. “La première soirée chez des gens, j’étais juste à côté d’ici, à Montmartre. Et là aussi, ça faisait partie des découvertes, pour moi. Parce que déjà, on nous a dit : ‘Soirée, 20h30.’ Donc nous, deux Anglais… On arrive à 20h30. Pile. Déjà, on nous regardait : ‘Qu’est-ce que vous foutez là à 20h30?’ ‘Euh, c’était pas à 20h30 la soirée?’ On arrive. La porte s’ouvre, il y avait quatre filles. Et à la queue leu leu, elles nous attendaient, et chaque fille, la bise. Donc pour nous, on n’avait jamais vu un truc pareil. C’était complètement étrange pour nous. Et on passe comme ça, et j’embrasse les quatre filles, je vais chercher un verre, je me retourne et je vois mon pote et je lui dis : ‘Nick, c’est quand même dingue, ici, on arrive dans une soirée et les filles font la queue pour t’embrasser!’”
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