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Covid-19 : des deux côtés de la Manche, des chauffeurs routiers bloqués espèrent la reprise des liaisons entre le Royaume-Uni et la France

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Royaume-Uni : la Manche infranchissable à cause de la fermeture des frontières
Royaume-Uni : la Manche infranchissable à cause de la fermeture des frontières Royaume-Uni : la Manche infranchissable à cause de la fermeture des frontières (France 2)
Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, C. Colnet, A. Lepinay, L. Pekez, C. Madini
France Télévisions

Des camions restent bloqués en raison de la décision de la France d'interdire toute entrée depuis le territoire britannique pendant 48 heures.

Alors que les Britanniques commencent à craindre des pénuries de certains produits frais, les chauffeurs routiers qui les livrent sont suspendus aux discussions entre Londres et Paris. Dimanche, la France a interdit l'entrée sur son territoire depuis le Royaume-Uni pour 48 heures, par crainte de la propagation d'une nouvelle variante du Covid-19 qui émerge Outre-Manche.

La route de Douvres (Angleterre), empruntée chaque jour par plus de 5 000 camions de marchandises et principal point de passage entre le Royaume-Uni et la France, est désormais fermée aux passagers et au fret. Piégeant de nombreux chauffeurs qui n'ont pas eu le temps d'anticiper. Les premiers ralentissements débutent à 60 kilomètres du port.

L'espoir d'un retour à la normale

Bloqué sur un parking, Gabriel Talaboc, chauffeur, devait traverser la Manche lundi 21 décembre au matin avec des centaines de colis. "Ça fait 12 heures que je suis là. Il n'y a personne pour nous renseigner, pour nous proposer de la nourriture, de l'eau, rien. J'ai parlé avec un policier britannique, il m'a dit que ce n'était pas de leur faute, mais la faute des Français", confie-t-il, lui qui craint désormais de devoir passer Noël dans son camion.

Côté français, le passage n'est pas fermé, mais les chauffeurs prendraient le risque de rester coincés de l'autre côté de la Manche. "On m'a dit d'attendre", explique donc un chauffeur forcé de patienter. Les transporteurs espèrent un retour à la normale mercredi, pour pouvoir assurer les livraisons pour les fêtes. 

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