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Royaume-Uni : l'armée va être déployée dès lundi pour lutter contre les pénuries de carburants

Face au manque de main-d'œuvre locale, le gouvernement va aussi autoriser jusqu'à 300 chauffeurs de camion-citerne étrangers à travailler au Royaume-Uni.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des automobilistes font la queue devant une station-service de Londres (Royaume-Uni), le 28 septembre 2021. (HASAN ESEN / ANADOLU AGENCY / AFP)

L'armée au secours des stations-service. Près de 200 militaires vont être déployés dès lundi au Royaume-Uni pour assurer des livraisons de carburants, a annoncé le gouvernement britannique, vendredi 1er octobre. Des pénuries à la pompe ont été observées depuis la semaine dernière dans le pays, en raison du manque de chauffeurs routiers et d'achats de panique de la part des automobilistes.

Ces militaires, "dont 100 chauffeurs", terminent actuellement une formation "pour fournir un soutien temporaire dans le cadre de l'action du gouvernement visant à atténuer la pression sur les stations-service", précise Londres. Selon l'exécutif, "la demande en carburants s'est stabilisée durant la semaine", même si "certaines parties du pays éprouvent encore des difficultés".

Environ une station sur quatre à sec

Le gouvernement a également annoncé qu'il autoriserait immédiatement jusqu'à 300 chauffeurs de camion-citerne étrangers à travailler au Royaume-Uni jusqu'à fin mars 2022, dans le cadre de l'octroi de milliers de visas de travail temporaires destinés à soulager les chaînes d'approvisionnement.

"Il est important de souligner qu'il n'y a pas de pénurie nationale de carburants au Royaume-Uni, et les gens devraient continuer à acheter du carburant normalement. Plus vite nous retrouverons nos habitudes d'achat normales, plus vite nous pourrons retourner à la normale", a déclaré le ministre des Entreprises, Kwasi Kwarteng.

La Petrol Retailers Association, qui représente 65% des stations-service britanniques, dit avoir observé des signes d'amélioration mais estime qu'ils sont "beaucoup trop lents", avec 26% des stations encore à cours de carburant.

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