: Vidéo Marine Le Pen soupçonne le gouvernement de "construire des preuves" contre la Syrie
La présidente du Front National a rappelé son opposition à toute intervention, accusant les rebelles syriens de "marcher main dans la main avec Al-Qaïda".
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé, mardi 3 septembre sur BFMTV, que la décision d'une intervention française en Syrie était déjà "prise". Elle a également soupçonné le gouvernement d'"essayer de construire des preuves".
"Ce qui m'étonne, c'est que la décision d'intervention a été prise, j'ai l'impression qu'on essaye de construire des preuves", a lancé Marine Le Pen, jugeant "étonnant cette volonté de punir avec une telle rapidité". Selon elle, la mise en ligne par le gouvernement, lundi, de documents déclassifiés "intervient pour faire basculer une opinion publique très majoritairement contre une intervention".
"Je n'ai pas d'amitié pour Bachar Al-Assad"
"C'est aux inspecteurs de l'ONU d'apporter des preuves", a fait valoir Marine Le Pen, soulignant que les services de renseignement français sont "sous la responsabilité politique" de François Hollande. "Je suis farouchement contre un intervention, totalement contre", a insisté Marine Le Pen, accusant les rebelles syriens de "marcher main dans la main avec Al-Qaïda".
"Je n'ai pas d'amitié pour Bachar Al-Assad, je ne l'ai pas reçu le 14 juillet 2008" comme Nicolas Sarkozy, a assuré Marine Le Pen. Mais cette région du monde est "une poudrière". "Pourquoi nous sommes les seuls ? Pourquoi aucun pays européen ne veut y mettre le doigt ?" a-t-elle martelé.
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