Syrie : Paris accuse le régime de Bachar Al-Assad de violer la trêve
Pour le porte-parole du Quai d'Orsay, l'attaque du 31 mars dans la banlieue de Damas "a visé délibérément des civils".
Paris évoque un "acte abject". Le Quai d'Orsay a accusé, vendredi 1er avril, Damas de violer la trêve en Syrie par des bombardements aériens sur des civils. L'attaque du 31 mars dans la banlieue de Damas, "qui a visé délibérément des civils, montre que le régime poursuit ses exactions et viole la trêve", a déclaré Romain Nadal, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Et d'ajouter : cet assaut "vise à terroriser le peuple syrien et à saper les efforts de la communauté internationale en faveur d'une solution politique". Ainsi, la France "appelle le régime à cesser immédiatement toute attaque contre les civils et l'opposition modérée".
"La plus grave violation du cessez-le-feu", selon l'OSDH
Au moins 33 personnes, dont 12 enfants, ont péri dans les frappes de jeudi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon le directeur de l'OSDH, ces bombardements à Deir al-Assafir constituent "la plus grave violation du cessez-le-feu dans la Ghouta orientale", région située à l'est de la capitale syrienne.
En effet, une trêve entre le régime et les rebelles a été instaurée en Syrie fin février, sous l'égide de la Russie et des Etats-Unis. Elle ne concerne pas les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) et du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
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