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Syrie : la Ghouta toujours dans l'attente de la trêve votée par l'ONU

Les bombardements ont continué, dimanche, sur le fief rebelle qui se trouve aux portes de la capitale syrienne. En huit jours, au moins 500 civils ont été tués dans les raids.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un homme dans une rue de la Ghouta orientale, fief rebelle, près de Damas, la capitale syrienne, le 25 février 2018. (HAMZA AL-AJWEH / AFP)

Les habitants de la Ghouta orientale, fief rebelle dans la banlieue de Damas, la capitale syrienne, attendent dans l'angoisse, lundi 26 février, un début d'application du cessez-le-feu de l'ONU. Le Conseil de sécurité a voté samedi une trêve d'un mois. Mais le lendemain, les bombardements et les combats ont continué.

Le régime de Damas a poursuivi ses raids aériens, même s'ils étaient moins intenses que les jours précédents. L'Iran, autre grand allié du président Bachar Al-Assad, a prévenu que l'offensive, qui vise selon Téhéran des groupes "terroristes", allait se poursuivre.

Une intense campagne aérienne a été lancée le 18 février. Selon un média favorable à Bachar Al-Assad, il s'agit d'un prélude à une offensive terrestre pour reconquérir la zone. En huit jours, au moins 500 civils ont été tués.

Accusations d'attaque chimique

Quatorze cas de suffocation ont été rapportés, dimanche, après un bombardement du régime, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un médecin a évoqué auprès de l'AFP des "soupçons d'armes chimiques, probablement une attaque au gaz de chlore". "Une odeur de chlore se dégage des vêtements et de la peau de la plupart des patients. Beaucoup ont des difficultés respiratoires et des irritations au niveau des yeux et de la peau", a-t-il précisé.

Le ministère russe de la Défense a pointé du doigt les insurgés, assurant qu'ils prévoyaient "un recours à des substances toxiques afin d'accuser les forces gouvernementales d'utiliser des armes chimiques contre la population civile".

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