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Syrie. Bachar Al-Assad veut "vivre et mourir" dans son pays

Rejetant l'appel au départ lancé par David Cameron, le président syrien affirme jeudi ne pas être "une marionnette". Il met par ailleurs en garde contre une intervention étrangère en Syrie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président syrien Bachar Al-Assad lors d'une interview pour un journal turc, le 3 juillet 2012 à Damas (Syrie). (SANA / AFP)

SYRIE – Il refuse de fuir. Le président Bachar Al-Assad a affirmé, dans une interview diffusée jeudi 8 novembre, qu'il voulait "vivre et mourir en Syrie". S'exprimant sur une télévision russe, il a par ailleurs mis en garde contre les "conséquences mondiales" d'une intervention étrangère dans son pays.

"Je ne suis pas une marionnette (...) Je suis Syrien et je dois donc vivre et mourir en Syrie", a-t-il déclaré à la chaîne russe en langue arabe Roussiya al-Youm. Mardi, le Premier ministre britannique David Cameron s'était dit favorable à une sortie sécurisée de Bachar Al-Assad de Syrie, l'opposition posant comme condition sine qua non à tout dialogue politique le départ du président syrien.

La Syrie, "dernier bastion de la stabilité dans la région"

Alors que l'opposition et les rebelles syriens appellent la communauté internationale à agir, le chef d'Etat a estimé qu'une telle intervention entraînerait "un effet domino" qui affecterait "le monde de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique".

Présentant son pays comme le "dernier bastion de la laïcité, de la stabilité et de la coexistence dans la région", il a estimé que "le coût de l'invasion étrangère de la Syrie, si elle avait lieu, serait supérieur à celui que le monde peut payer". "Je ne pense pas que l'Occident aille dans cette direction, mais s'il le fait, personne ne peut prédire ce qui se passera après", a-t-il poursuivi dans une vidéo mise en ligne par la chaîne.

La Syrie est en proie, depuis mi-mars 2011, à une révolte populaire devenue conflit armé. Les violences ont fait plus de 37 000 morts, selon une ONG syrienne.

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